VOILES

Comme un allié du vent, se hissant sur les mâts
Moteur surprenant, voiliers tu pousseras
Latine ou houari, à corne ou à livarde,
Quand l’air n‘est pas là, tu deviens moins bavarde

Orage à l’horizon, sort donc le  tourmentin
Réduit la taille du foc, laisse passer le grain
Encore une tempête, recoudre la ralingue
Devenir couturière, de quoi me rendre dingue

Vérifie ton amure, surveille le point d‘écoute
Rond de chute bien tendu, pour ne pas perdre route
Navigue face au vent, écoulement attaché
Un souffle de derrière, il vaut mieux décrocher

Bermudienne ou latine mais souvent colorée
Dressée comme un drapeau, agir comme une alliée
L‘air revient déjà, Tire donc sur la hisse
Et tout en haut du mat, je souhaite que tu me hisses

Le guidant suit sa ligne, tourne le point d’amure
Manoeuvres délicates,   il faut changer d’allure
Je gonfle tes gréements, pour suivre les étoiles
La brise est revenue, hisse donc la grande Voile

Christophe V (Voile, alliée du vent)
POEME ET DESSIN 7 . VOILES  image
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